Qu’est-ce que la biotechnologie ?
La Convention des Nations unies sur la diversité biologique stipule que “la biotechnologie est toute application technologique qui utilise des systèmes biologiques, des organismes vivants ou des dérivés de ceux-ci, pour fabriquer ou modifier des articles ou des procédures en vue d’un usage particulier”. L’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) définit la biotechnologie comme “… l’application de concepts cliniques et d’ingénierie au traitement des matériaux par des agents biologiques”. Ainsi, la “biotechnologie” implique essentiellement l’utilisation de la biologie comme base d’une technologie appliquée à la recherche et au développement de produits dans des domaines tels que l’agriculture, l’alimentation et la médication.
Les normes académiques pour les sciences et la technologie définissent la biotechnologie comme la manière dont les gens utilisent des concepts biologiques pour produire des articles et offrir des services. C’est vraiment vrai si l’on pense à une section de la biotechnologie dans laquelle l’ajustement dirigé des organismes est utilisé pour la production de produits biologiques tels que la bière, les produits laitiers, les aliments, etc.
. La biotechnologie était déjà pratiquée bien avant que le terme lui-même ne soit inventé, mais à un niveau extrêmement basique. Par exemple, l’homme avait déjà appris à faire fermenter des jus de fruits pour concocter des liqueurs aux alentours de 6000 ans avant Jésus-Christ. Il s’agissait alors davantage d’un art. La biotechnologie n’est devenue une véritable science qu’une vingtaine d’années plus tôt, lorsqu’on a découvert que les gènes contenaient des informations permettant la synthèse de protéines spécifiques. C’était dans les années 1970, lorsque de nouvelles avancées dans le domaine de la biologie moléculaire ont permis aux chercheurs de déplacer rapidement l’ADN – les blocs de construction chimiques qui définissent les caractéristiques des organismes vivants – entre des organismes associés plus éloignés.
Puis, au milieu des années 80 et au début des années 90, il a été validé que le changement ou la modification de la structure génétique des plantes et des animaux était très possible. L’introduction d’animaux et de plantes “transgéniques” a également permis d’accroître la résistance aux maladies et le taux de performance, etc. La biotechnologie moderne est également liée à l’utilisation de micro-organismes génétiquement modifiés tels que E. coli ou la levure pour la production de substances comme l’insuline ou les antibiotiques. De nouvelles applications biotechnologiques ingénieuses, telles que les produits pharmaceutiques fabriqués à partir de plantes, ont également été développées.
Sous-domaines de la biotechnologie :
La biotechnologie rouge est l’utilisation de bactéries génétiquement transformées pour la production de substances comme l’insuline, les antibiotiques, les vitamines, les vaccins et les protéines à usage médical, et est donc liée aux procédures médicales. Le contrôle génomique est également un exemple de biotechnologie rouge.
La bioproduction ou biotechnologie blanche est un domaine émergent de la biotechnologie moderne qui implique le développement d’organismes tels que les moisissures, les levures ou les germes, et d’enzymes pour produire des produits chimiques bénéfiques particuliers, et appartient au secteur commercial. Elle est également connue sous le nom de biotechnologie grise.
La biotechnologie verte ou biotechnologie agricole, comme son nom l’indique, est la localisation de la biotechnologie impliquant des applications à l’agriculture. Elle comprend généralement l’adaptation héréditaire des plantes et des animaux afin de créer des espèces plus efficaces, plus écologiques et plus résistantes aux maladies. Un exemple de biotechnologie agricole conventionnelle est l’avancement des variétés de blé résistantes aux maladies par le croisement de différents types de blé jusqu’à l’obtention de la variété préférée de résistance aux maladies.